PHARMACIE DE L'HÔTEL DE VILLE Illkirch-Graffenstaden
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AROMATHERAPIE : utilisation des huiles essentielles à des fins thérapeutiques.

 

Le terme " Aromathérapie " est utilisé pour la première fois en 1928 par un biochimiste Français, René-Maurice Gattefossé.

 

 

Qu'est-ce qu'une huile essentielle ?

Une huile essentielle est l'essence volatile extraite de plantes aromatiques par la distillation par entraînement à la vapeur d'eau.

 

Qu'est-ce que l'aromathérapie ?

L'aromathérapie est l'utilisation des huiles essentielles pour l'harmonisation de la santé physique et mentale. On utilise les huiles essentielles pour renforcer le processus naturel de guérison. C'est une méthode naturelle qui repose sur l'activité des molécules biochimiques des huiles essentielles.

 

Qu'est-ce que l'aromathérapie scientifique ?

L'aromathérapie scientifique ou aromatologie est l'étude des huiles essentielles, c'est une science qui recourt à une méthodologie rigoureuse et se base sur des données scientifiques solides, confirmées par le laboratoire.

 

La majorité des huiles essentielles est obtenue par distillation à la vapeur d'eau, sans détartrant chimique et sous basse pression.

 

 

Procédé d'extraction des huiles essentielles :

 

Le procédé consiste à faire traverser une cuve remplie de plantes aromatiques par de la vapeur d'eau. 
La vapeur d'eau extrait l'essence de la plante et forme avec elle un mélange gazeux homogène. A la sortie de la cuve et sous pression contrôlée, la vapeur d'eau enrichie d'huile essentielle traverse un serpentin et se condense. Le liquide aboutit dans l'essencier (vase florentin) où l'huile essentielle de densité inférieure à celle de l'eau (<1) flotte sur l'eau de distillation (hydrolat) et se recueille par débordement.

 

 

Critères d'une bonne distillation :

 

La distillation est un procédé délicat, exigeant de l'expérience et une surveillance constante. Pour obtenir une huile essentielle de première qualité, les critères suivants doivent être respectés :

 

  • L'alambic : il doit être en acier inoxydable, le cuivre et le fer pouvant former des oxydes.
  • Basse pression : la distillation doit s'effectuer à basse pression, entre 0,05 et 0,10 bars, des suroxydations se produisant sous haute pression. Ainsi, la couleur de l'huile essentielle de thym vulgaire en pleine floraison varie du rouge clair au rouge brun en élevant la pression. La pyrogénation des bois avec des écorces, consécutive à la distillation sous haute pression et haute température donne des huiles essentielles souillées de goudrons cancérigènes.
  • Durée de la distillation : elle doit être prolongée pour permettre de recueillir le "totum" des molécules aromatiques, c'est-à-dire l'ensemble des fractions dites de "tête", de "cœur" ou de "queue". Par exemple, les trois quarts de l'huile essentielle de thym vulgaire sont extraits durant les trente premières minutes, mais il faut de soixante à quatre-vingt minutes supplémentaires pour extraire la totalité des phénols longs à passer. Les distillateurs sont payés au kilogramme d'huile essentielle, et c'est pourquoi certains producteurs distillent à haute pression et cessent la distillation après les 25 ou 30 minutes rentables. Très souvent, ces huiles essentielles sont ensuite "rectifiées", c'est-à-dire re-distillées pour les purifier des composants indésirables (points d'ébullition plus élevés) et pour concentrer les composants les plus volatiles. Ce procédé produit des huiles essentielles décolorées avec une odeur moins fine, des propriétés différentes et des effets indésirables accrus. Ainsi, une huile essentielle d'eucalyptus rectifiée pourra contenir jusqu'à 80% d'eucalyptol, mais elle sera plus irritante pour les bronches qu'une huile essentielle d'eucalyptus "complète" n'en contenant que 60%.
  • L'eau : l'eau employée sera une eau de source peu ou non calcaire pour éviter de recourir aux détartrants chimiques.

 

Stockage et conservation : après distillation, les huiles essentielles doivent être filtrées, puis stockées dans des cuves hermétiques inaltérables entreposées dans une cave fraîche. Leur mise en bouteille doit se faire uniquement dans des flacons en verre opaque brun ou bleu pour assurer leur conservation à l'abri de la lumière et de l'oxygène.

 

L'expression consiste à briser mécaniquement les " poches à essence " des zestes frais d'agrumes pour en recueillir les essences.

 

 

Cette méthode est la plus simple mais n'est possible qu'avec les citrus (orange, citron, bergamote). Le produit obtenu se nomme " essence " et non " huile essentielle ".

 

Autres modes d'extraction: D'autres modes d'extraction existent, que nous détaillons ci-après.

 

  • La percolation ou l'hydro diffusion : cette méthode consiste à envoyer de la vapeur d'eau de haut en bas. Elle est plus rapide et donne une meilleure qualité de substances aromatiques, mais charge les huiles essentielles en substances non volatiles. On parle alors " d'essence de percolation ".
  • L'extraction au CO2 supercritique : très moderne, très coûteuse, cette méthode consiste à faire passer un courant de CO2 à haute pression qui fait éclater les poches à essence et entraîne les substances aromatiques.
  • L'enfleurage : l'enfleurage est habituellement réservé aux fleurs qui contiennent de très faibles concentrations en essences (jasmin, mimosa…). Les fleurs sont mises au contact de graisses absorbantes qui se saturent progressivement en essence. Les pommades ainsi préparées sont employées telles quelles ou épuisées par l'alcool absolu. On obtient ainsi des extraits alcooliques aux fleurs appelés " absolues ".

Procédure par épuisement : l'extraction des essences peut se faire par des solvants volatiles (benzène). On obtient des concrètes de fleurs et de feuilles qui deviennent des absolues par épuisement à l'alcool puis des " essences concrètes " après évaporation. Les concrètes contiennent en général 2 à 3% de solvants résiduels. Ces essences ne sont donc utilisables que pour l'olfacto-thérapie.

 

 

Chromatographie, Spectrométrie et Aromatogramme

 

 

 

La chromatographie :

 

La chromatographie en phase gazeuse est réalisée grâce à un appareil sophistiqué qui permet d'identifier les molécules aromatiques présentes dans une huile essentielle (jusqu'à 450 molécules aromatiques). Le graphique fourni par le chromatographe comporte une série de pics. Chaque pic représente une molécule aromatique bien spécifique qui est identifiée par logiciel.

 

 

Le spectromètre :

 

Le spectromètre de masse détermine la proportion relative de chacune des molécules aromatiques d'une huile essentielle (composition quantitative).

 

 

L'aromatogramme :

 

L'aromatogramme est une méthode de mesure in vitro du pouvoir antibactérien des huiles essentielles.  La technique est identique à celle utilisée pour mesurer l'activité bactéricide des antibiotiques.

 

Sur des colonies microbiennes sont disposées plusieurs séries de disques imprégnés d'huiles essentielles différentes. Après un temps de latence à 37,5°, il est possible de mesurer en millimètres le diamètre du halo d'inhibition entourant les disques.

 

 

Contact

Située au centre d’Illkirch-Graffenstaden face à la mairie,

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